J’ai récemment eu la chance de discuter avec Léa, du site et de la chaîne YouTube Léa English. Léa, elle aussi polyglotte et passionnée de langues, et moi, avons parlé de sujets divers, notamment de ses meilleurs conseils et outils préférés pour apprendre l’anglais. Mais aussi de la manière dont les méthodes d’apprentissage traditionnelles, comme un simple cahier, peuvent aller de pair avec des outils plus modernes. En plus, elle a partagé ses observations sur les plus grands obstacles auxquels les apprenants de l’anglais sont confrontés, du point de vue d’un professeur de langue.

Léa English interview : méthodes d'apprentissage modernes vs traditionnelles

Interview : Méthodes d’apprentissage modernes vs. traditionnelles avec Léa English

Même si vous n’apprenez pas l’anglais, ma conversation avec Léa vous intéressera quand même ! Les conseils et les outils (aussi bien des outils modernes comme des applications que des méthodes d’apprentissage plus traditionnelles) dont nous avons parlé s’appliquent à n’importe quelle langue.

Découvrez ma discussion avec Léa English juste ici ou sur notre chaîne YouTube. Si vous êtes pressé, vous pouvez lire les points forts ci-dessous. N’oubliez pas de revenir pour regarder la vidéo en entier plus tard.

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Les points forts de mon entretien avec Léa English sur les mérites des méthodes d’apprentissage modernes et traditionnelles :

“Apprendre une langue doit être associé à un travail sur votre état d’esprit, vous autorisant à faire des erreurs. Arrêtez de penser que les gens vont vous juger. Essayez d’accepter l’échec. Ce n’est pas “mal”. Arrêtez de dire “Excusez-moi !” quand vous faites une erreur. C’est pas grave ! Vous savez, je fais des erreurs aussi.” – Léa English

À propos de Léa

Léa : Je suis française et je suis professeure d’anglais. J’enseigne depuis six, sept ans et je suis aussi polyglotte – Je parle plusieurs langues. Je parle cinq langues à différents niveaux. Alors il y a l’anglais, bien sûr, l’espagnol, le norvégien, l’allemand et un peu de chinois.

Mais je suis passée du statut d’apprenant à celui de professeur. Maintenant j’aide mes étudiants plus que je n’apprends moi-même. Je me consacre plus à l’enseignement qu’à l’apprentissage depuis quelque temps, mais j’essaie de toujours étudier une langue juste pour me souvenir de ce que ça fait d’être apprenant. Alors oui, je continue à apprendre, même aujourd’hui.

Luca : Je pense qu’il est très utile, quand on est professeur, de se souvenir des difficultés que l’on peut rencontrer… de ce que l’on ressent. Aujourd’hui, quand on parle anglais avec une certaine aisance, on a tendance à oublier qu’au début c’était très compliqué et qu’on a eu beaucoup de mal à apprendre. Alors j’aime bien me mettre à la place de l’apprenant de temps en temps, et du débutant, parce qu’au début ça peut faire plutôt peur.

Quels outils Léa English utilise-t-elle personnellement pour apprendre les langues ? Quels outils recommande-t-elle à ses étudiants ?

Léa : J’aime bien écouter des podcasts. C’est une très bonne manière de s’imprégner de la langue tout en faisant autre chose, alors c’est plutôt efficace. Je lis aussi des livres en anglais, des livres de non-fiction pour mon travail. Au lieu d’apprendre quelque chose en français, qui est ma langue maternelle, je préfère lire en anglais. Je dois admettre que je passe aussi beaucoup de temps sur Netflix mais c’est une super excuse parce que c’est du temps passé à apprendre… C’est utile. J’aime bien aussi écrire une sorte de journal de gratitude, écrire mes objectifs et ce qui se passe pendant ma journée, en anglais.

Et ce que je recommande à mes étudiants, c’est d’utiliser tout ce que je viens de mentionner. Bien sûr Netflix, des podcasts… Je passe aussi beaucoup de temps sur YouTube, à regarder des tutoriels et tout type de vidéos de motivation. Et je recommande aussi à mes étudiants de regarder des conférences TED, d’utiliser des applications comme MosaLingua. J’aime bien aussi l’application Blinkist. On peut écouter des résumés de livres audio en 20 minutes. Donc c’est plus comme un podcast mais il y a la transcription.

Les méthodes d’apprentissage “traditionnelles” valent-elles encore la peine d’être utilisées ?

Luca : Donc tu as sorti ce cahier pour aider les gens à apprendre l’anglais. Quand j’ai commencé, j’utilisais des livres, des méthodes de livres de poche, etc… Il y a de cela 14 ans. Pourquoi penses-tu qu’aujourd’hui c’est toujours une bonne idée d’utiliser ces livres et cahiers d’activités ?

Léa : Je pense que beaucoup de méthodes en version papier sont des méthodes d’apprentissage assez vieilles, traditionnelles et la plupart ont du mal à rester d’actualité et à évoluer en fonction de la manière dont les gens apprennent aujourd’hui. Elles ne tiennent pas compte du fait qu’aujourd’hui il y a Netflix, YouTube, des applications… Donc vous utilisez cette méthode soit parce que vous êtes vieux jeu ou de la vieille école, soit parce que vous aimez quelque chose de vraiment structuré ou parce que vous aimez la grammaire et tout ça.

Mais je ne pense pas que la plupart des méthodes disponibles soient vraiment adaptées aux gens qui aiment être en ligne et avoir un livre. Soit vous avez un livre et vous suivez ce qu’il dit ou vous utilisez des applications et des ressources en ligne.

Le cahier que j’ai créé est un outil pour combiner ce que ce qu’il y a en ligne, ce que vous trouvez sur votre téléphone et aussi un objet physique. C’est sympa d’avoir ce que vous apprenez noté sur papier quelque part parce que vous pouvez y revenir, vous pouvez le lire à voix haute, vous pouvez utiliser différentes méthodes pour mémoriser les mots.

Ce que j’essaie de faire avec mon cahier c’est de proposer un support qui va vous aider à utiliser des applications, des vidéos, des contenus audio et rassembler le tout en une méthode version papier. Ainsi, vous écoutez des documents audio, vous regardez des vidéos parce que vous avez besoin d’entendre la langue… Mais avoir quelque chose sur papier vous aide à tout regrouper.

Comment combiner les technologies modernes et les méthodes d’apprentissage plus traditionnelles ?

Léa : Une idée que j’ai choisie d’utiliser dans mon cahier, c’est le journal à questions. (Et ce n’est pas uniquement pour apprendre l’anglais. C’est aussi pour devenir un meilleur être humain, une meilleure personne. Tous les jours on se pose des questions comme : De quoi es-tu fier/fière aujourd’hui ? Qu’est-ce que tu as appris cette semaine ? Quels sont tes 5 objectifs principaux ? Des choses comme ça… Ce qui me plaît dans cette activité c’est que ça nous aide à créer la langue, créer des phrases pour parler, mais d’une manière beaucoup plus simple.

Quand vous avez des applications, que vous regardez des vidéos et que vous écoutez des contenus audio, vous apprenez beaucoup de mots et d’expressions. Mais si vous ne les utilisez jamais, vous les oublierez. Un journal vous aide à mémoriser et à réemployer ce que vous apprenez. Vous allez écouter des podcasts, utiliser des applications, apprendre du vocabulaire, et quand arrive le soir et que vous répondez aux questions de votre journal à questions, vous devez vous souvenir : “Alors quelles expressions j’ai apprises aujourd’hui ?”. Ou encore “Quels mots j’ai appris la semaine dernière ?”. Et peut-être que vous n’étiez pas sûr de la définition ou de comment employer ces mots, alors c’est le moment idéal pour s’arrêter, les chercher dans le dictionnaire et les rassembler quelque part.

La méthode, c’est important

Léa : Je dis toujours à mes étudiants que le niveau qu’ils ont atteint aujourd’hui est le résultat de ce qu’ils ont fait pendant les 3 ou 6 derniers mois. Alors si votre anglais n’est pas très bon maintenant, il ne deviendra pas exceptionnel parce que vous étudierez pendant 2 semaines. Alors vous devez attendre pour voir les résultats.

Si vous commencez avec une méthode ennuyeuse ou avec quelque chose que vous n’aimez pas ou quelque chose de stressant, vous ne tiendrez pas le coup et vous ne verrez pas les résultats. Vous devez appréciez ce que vous faites sinon vous allez doutez de vous. Si vous n’aimez pas ce que vous faites, vous ne tiendrez pas plus de quelques semaines et vous arrêterez. Vous abandonnerez et vous penserez que c’est vous le problème alors qu’en réalité, le problème c’est la méthode que vous utilisez. Et peut-être que ce n’est pas la méthode qui est mauvaise. C’est juste qu’elle ne vous plaît pas. C’est ça le problème.

Conseils pour ceux qui ont des difficultés à atteindre le niveau suivant

Luca : C’est vrai ce que tu dis. Pour certains, c’est très difficile d’attendre de voir des résultats. Quand on est grand débutant, après 3 mois on voit déjà une nette amélioration. Mais de nombreux étudiants ont beaucoup de problèmes avec le plateau intermédiaire. Ou même avant, quand ils rencontrent des difficultés pour passer de faux débutant à intermédiaire. Tu as un conseil à leur donner ?

Léa : Ce que je leur dis c’est “Regardez toujours en arrière”. C’est bien d’avoir un objectif – “Je veux parler couramment”, “Je veux parler comme Barack Obama”, peu importe. Mais c’est bien de faire le point sur ce que vous avez fait. Quand on se pose un instant et qu’on se dit : “Oh, je n’avance pas… c’est lent…”, “Mon accent est nul… J’ai pas le temps…”. Ils ont toutes ces excuses et ils ont l’impression de stagner. Mais en vérité je pense qu’ils ont peur. Ils sont au niveau où ils peuvent commencer à parler avec des gens et parfois, dire “Je ne m’améliore pas” est une excuse pour arrêter de parler et ne pas être vulnérable. C’est important de regarder le chemin parcouru. Je leur demande souvent : “Vous en étiez où il y a 6 mois ?”.

Ça, c’est la première chose, et la seconde, c’est que vous devez comprendre que c’est un voyage long et difficile. Je pensais aussi qu’un jour j’arrêterai d’apprendre, que mon anglais serait suffisant comme il est. Mais non, on n’arrête jamais. C’est vrai ! Même maintenant, aujourd’hui, je dois encore m’améliorer. Mon anglais n’est pas parfait. Un jour je me suis rendu compte qu’il n’y aurait pas de ligne d’arrivée où je pourrais dire : “Maintenant j’arrête”. Je ne vous dirai pas “C’est long, ça prend du temps” parce que c’est un travail sans fin. C’est le voyage de toute une vie alors profitez-en.

Quel est l’obstacle principal auquel les apprenants en langues se retrouvent confrontés ?

Léa : [Au début] Je me disais “Oui, les gens ont du mal avec la grammaire…”. Peut-être qu’il n’y avait pas suffisamment de méthodes efficaces. Mais ensuite je me suis rendu compte qu’à mon avis, l’obstacle le plus courant c’est l’esprit. Cette fameuse histoire d’état d’esprit.

Quand j’ai essayé de comprendre la différence entre polyglottes et non polyglottes… Je pense que la plus grande différence ce n’est pas la méthode ou autre… C’est l’état d’esprit, les idées restrictives qui nous empêchent d’avancer. Les polyglottes savent qu’ils apprendront. S’ils ont réussi pour la première langue, ils y arriveront pour la deuxième. Une fois que vous avez appris 3 langues, vous savez que vous pouvez apprendre toutes les langues que vous voulez si vous prenez le temps et que vous fournissez l’effort nécessaire.

Quelle est la plus grande différence entre une personne qui a des difficultés à apprendre l’anglais et par exemple… Steve Kaufmann qui parle… quoi ? 20 langues ? La plus grande différence c’est que vous vous répétez que vous êtes mauvais, que votre anglais est mauvais, que le système scolaire français est nul, que votre prononciation est nulle. Ou “Je suis occupé, j’ai pas le temps”. Vous avez toutes ces excuses et toutes ces peurs et à mon avis c’est ça le plus gros obstacle. Oubliez toutes les peurs dans votre tête et vous avancerez bien plus vite.

Luca : Comme je le disais, je vais souvent à des événements de polyglottes et bien sûr, certains d’entre eux sont brillants. Très, très intelligents. Mais la vraie différence, comme tu l’as dit, c’est l’état d’esprit. Et aussi le temps qu’ils y consacrent. Les langues font partie de leur vie. En fin de compte, si vous avez l’état d’esprit mais aussi le temps, vous apprendrez plus facilement et plus rapidement. On a parfois l’impression que les polyglottes sont des super-héros, qu’ils sont plus intelligents que les autres, mais je dis aussi : “Regardez, ce sont des gens ordinaires”.

L’action l’emporte sur la perfection et le travail l’emporte sur le talent

Léa : J’ai lu une citation l’autre jour “L’action l’emporte sur la perfection”. Et à mon avis, le travail l’emporte sur le talent. Même si vous avez du talent, vous ne pouvez pas apprendre une langue juste en restant les bras croisés en Chine pendant deux semaines.

Je regardais des vidéos de polyglottes sur Lindie Botes et j’ai été choquée de voir qu’elle passait deux, trois heures ou plus parfois, à travailler sur quelque chose. Je me suis dit : ”Ils doivent avoir quelque chose de spécial. Il y a un secret. C’est facile pour eux.” Ils commencent à apprendre le chinois et 6 mois plus tard ils parlent chinois. Mais quand je l’ai vue étudier dur, je me suis rendu compte que ce n’est pas un talent extraordinaire, ou parce qu’elle est un génie. C’est juste parce qu’elle y met du sien. Elle étudie. Et ça prend du temps.

Luca : Il y a aussi de nombreuses études qui affirment que le travail l’emporte sur le talent. Il existe une règle célèbre appelée “La règle des dix mille heures”. Un scientifique a découvert que “les meilleurs en tout” sont ceux qui fournissent beaucoup d’efforts. Il a aussi calculé qu’il faut 10 000 heures pour maîtriser une discipline, quelle qu’elle soit. Enfin bon, ça a été interprété d’une façon très controversée parce que ce qu’il a dit n’est pas qu’il suffit d’étudier pendant 10 000 heures, mais il voulait pointer du doigt le fait qu’il faut pratiquer volontairement.

Ce qu’il a découvert en résumé, c’est que les personnes les plus performantes ne sont pas nées comme ça. Bien sûr, il y a des gens qui ont des talents naturels, mais les meilleurs dans des domaines comme la musique, le sport et ainsi de suite sont ceux qui travaillent le plus pour y arriver. C’est bien vrai que le travail et la pratique l’emportent toujours sur le talent.

Le top 3 des conseils de Léa pour ceux qui veulent apprendre l’anglais

Léa : D’abord, il faut un bon état d’esprit. Si vous vous dites sans cesse “ Je n’ai pas le temps, je suis trop occupé, mon anglais est mauvais, je ne comprends pas ce que les gens disent…”. Si vous avez ces idées qui vous limitent, c’est comme un tango. Vous faites deux pas en avant et puis deux ou trois pas en arrière. C’est quelque chose “we all overlook”. on pense qu’il n’y a que de la grammaire et des mots à apprendre et voilà. Mais une langue c’est tellement plus que ça !

On l’a déjà dit mais il faut que ça soit amusant. Si c’est un processus difficile, si vous pensez que ça devrait être comme apprendre des verbes irréguliers par coeur, non… Même regarder Netflix ça compte comme apprentissage. Certains de mes étudiants me disent “Oui, je regarde Netflix” mais ils se sentent coupable parce qu’ils pensent que ce n’est pas assez difficile. Pas de problème ! Si vous trouvez quelque chose qui vous fait plaisir, comme des applications, écouter des podcasts ou lire un livre, ça compte comme de l’apprentissage. Ça ne doit pas forcément venir d’un livre de grammaire.

Mon dernier conseil si vous stagnez ou si vous ne vous améliorez pas, c’est de changer pour une nouvelle méthode, une nouvelle application… Essayez de faire quelque chose de différent parce que si vous continuez à faire ce que vous avez toujours fait, vous n’obtiendrez que ce que vous avez toujours obtenu. Donc si vous êtes un débutant ne comptant que sur des applications faciles et Peppa Pig par exemple, peut-être qu’il est temps de passer à autre chose.

Luca : J’aime beaucoup que tu aies mentionné l’état d’esprit. Quand j’étais à l’école, on n’en parlait pas du tout. Personne ne parlait de la peur de l’erreur, de perfectionnisme, ou du fait qu’on pense que des gens qui parlent couramment anglais ont peut-être un don ou sont plus doués. Parfois quand on me demande, “En quoi la méthode MosaLingua est-elle différente ?”, je réponds “Le côté psychologique et le développement personnel”. Comme tu l’as dit, devenir une personne meilleure, l’état d’esprit, ça fait partie de la méthode.

L’anglais n’a pas toujours été facile pour Léa !

Léa : J’ai commencé à apprendre l’anglais à l’école comme tout le monde en France – Donc… il y a environ sept ans. J’avais cet examen à la fin de l’année, le baccalauréat, et je devais faire un exposé, réciter mon texte par coeur. C’était tout. Et ensuite j’ai déménagé en Norvège et je n’ai jamais eu de conversation avec de vraies personnes, seulement en classe. Je suis donc arrivée là-bas et j’ai commencé à parler à des ados.

J’avais 20 ans et eux ils avaient… Je ne sais pas, 15, 12 ans ? Ils étaient jeunes. Et j’ai commencé à parler. Oh mon dieu… J’ai commencé à faire des erreurs. Et je me souviens que la première phrase que j’ai dite était “I didn’t went”. Je me suis dit “Mais c’est pas vrai, c’est stupide”. “Didn’t went”, c’est faux ! Et le gamin en face de moi (parce que c’était un enfant) a commencé à parler tellement bien, facilement, que j’ai arrêté de parler.

Je pensais avoir un bon niveau parce que j’avais de bonnes notes à l’école. J’avais confiance en moi jusqu’au jour où je suis arrivée là-bas. J’avais tellement peur, j’avais honte. Alors j’ai décidé de commencer à apprendre le norvégien parce que j’avais moins honte de parler une langue que j’apprenais que de parler anglais. Bref, je comprends tout à fait que les gens se sentent stressés parce que moi aussi je suis passée par là.

Luca : Quand on voit quelqu’un qui est doué en quelque chose on peut avoir deux réactions. La mauvaise est de dire : “Il est tellement doué et je n’y arriverai jamais… C’est tellement difficile. Ça prendra une éternité, des années pour en arriver là…”. Ou bien on voit le résultat final et on s’inspire d’eux. “Bon, tout le monde parle cette langue donc je suis sûr que je peux le faire aussi”. Donc encore une fois, l’état d’esprit. Utilisons le bon exemple comme inspiration ou comme résultat final à atteindre.

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Pour aller plus loin

J’ai eu la chance d’avoir rencontré un bon nombre de polyglottes et de “stars” dans la communauté de l’apprentissage des langues ces dernières années. Ces entretiens m’ont permis de recueillir des informations précieuses que je peux partager avec des lecteurs comme vous. Si vous voulez lire ou regarder mes autres entretiens, consultez-les ci-dessous ou sur la chaîne YouTube de MosaLingua.