Quand on apprend une langue, et juste quand on commence à avoir confiance en soi : « Oui, je comprends le français, pas de problème… », on tombe nez à nez avec des expressions idiomatiques. En voici une d’ailleurs ! « Tomber nez à nez », qu’est-ce que mon nez vient faire là-dedans ? Nous avons donc fait une liste des expressions idiomatiques françaises les plus curieuses, les plus utilisées, bref, celles qui vous sauveront dans une conversation avec des natifs un peu trop créatifs avec leur vocabulaire français.
Ne partez pas vous les francophones ! Nous vous avons réservé une petite surprise à la fin de cet article avec des expressions que vous n’avez probablement jamais entendues. En voiture Simone !
Le français est une langue très imagée. Par conséquent, il existe énormément d’expressions idiomatiques pour décrire ce qui nous passe par la tête de manière originale. Peut-être un peu trop originale ? C’est vrai… Il est parfois difficile pour les non-natifs de comprendre de quoi les Français parlent. Alors quelles sont les meilleures expressions ? Difficile à dire ! Elles sont toutes aussi intrigantes qu’amusantes ! Nous vous avons donc préparé une sélection des expressions les plus fréquemment utilisées, classées en diverses catégories. Vous allez vite remarquer que beaucoup font référence à la nourriture. On se demande pourquoi… « Les brunes comptent pas pour des prunes ! ». Dans sa célèbre chanson des années 80, Lio s’indignait de l’importance que les hommes donnaient aux blondes plutôt qu’aux brunes. En bref, les brunes ne valaient pas grand chose à leurs yeux. C’est ce que « pour des prunes » veut dire : pour rien. Donc si les brunes ne comptent pas pour des prunes, elles sont plutôt géniales ! Écoutez la chanson de Lio pour voir ce qu’elle en dit. Deux fruits pour le prix d’un ! « Avoir la banane » ou « avoir la pêche » sont deux expressions idiomatiques que vous pouvez utiliser pour exprimer que vous êtes heureux. Imaginez la forme de la banane, elle ressemble étrangement à un sourire vous ne trouvez pas ? Quant à la pêche, elle représentait l’immortalité dans la culture chinoise. Aujourd’hui, si vous avez la pêche, vous êtes en pleine forme. « J’ai couru 5 km, j’ai la pêche ! ». « Nathalie est secrètement amoureuse de Nicolas. Aujourd’hui, il lui a offert une rose. Elle est devenue rouge comme une tomate ! ». La comparaison est évidente ici, il n’y a pas de doute. La tomate est bien rouge, et quand vous commencez à rougir, vous ressemblez à ce fruit. Et oui, pour les sceptiques, la tomate est bel et bien considérée comme un fruit et non un légume. C’est mon Larousse qui l’a dit ! Dans cette expression idiomatique, « fraise » fait référence à la tête, au visage. Quelqu’un qui ramène sa fraise fait donc irruption dans une conversation sans y être invité. En gros, non Christiane, on ne t’a pas demandé ton avis, cette conversation ne te regarde pas : « Ne ramène pas ta fraise ! ». « Marc a fait du sport sans avoir mangé. Il est tombé dans les pommes ». Marc s’est évanoui ! Pourtant la pomme ne semble pas être le fruit le plus confortable pour y tomber. Cette expression viendrait de l’écrivaine George Sand qui employait ces mots pour faire référence à une grande fatigue. Si vous n’avez pas ou plus un radis, votre compte en banque n’est pas au beau fixe. En effet, ça veut dire « ne pas/plus avoir d’argent ». Son origine remonte au 19e siècle, à l’époque où le radis ne valait presque rien, une très petite somme d’argent. Et pour cause, un si petit légume n’a pas bien grande valeur… « Pas de shopping pour moi ce mois-ci, j’ai plus un radis ! ». « Je ne fais pas confiance à Jean-Pierre, il ne raconte que des salades… ». Vous l’avez peut-être compris, Jean-Pierre n’est pas très honnête, il aime mentir. C’est ça « raconter des salades ». Cette expression idiomatique viendrait du fait que dans une salade (le plat), on ajoute beaucoup de choses, comme on ajoute des ragots ou des mensonges à une information. « J’ai accepté ce petit boulot pour mettre du beurre dans les épinards ». Quand vous n’avez plus un radis, ou du moins, pas beaucoup d’argent, vous cherchez certainement des solutions pour mettre du beurre dans les épinards. C’est-à-dire améliorer votre situation financière, tout comme les épinards ont meilleur goût avec un peu de beurre. « Ma boulangerie préférée va fermer. C’est la fin des haricots ! ». C’est la fin, il n’y a plus d’espoir ! Ah, que les Français sont dramatiques… Tellement dramatiques qu’il existe une expression idiomatique pour dire que tout est fini. Par contre, on aurait pu faire mieux avec l’image du haricot. Il existe différentes théories pour expliquer cette expression mais si on résume la situation, s’il n’y a plus de haricots, une denrée pas très coûteuse, alors il n’y a vraiment plus rien à manger. Voilà donc une situation critique qui se présente. « On est en retard, appuie sur le champignon ! », en d’autres mots : « Accélère ! ». « Appuyer sur le champignon » signifie accélérer, mais d’où vient cette image du champignon ? L’accélérateur d’une voiture aujourd’hui est une pédale plate et rectangulaire, rien à voir avec un chapeau rond. Il s’agit en fait d’une référence aux accélérateurs des premières voitures qui étaient, eux, bien ronds car en forme de demi sphère. Il fallait donc « appuyer sur le champignon » pour atteindre la vitesse maximale de 80 km/h. C’est bien connu, les Français ont un penchant pour la nourriture… C’est dans notre culture, presque une religion, on ne peut pas s’empêcher de penser et parler de nourriture. La preuve en est que cette obsession se reflète dans nos expressions idiomatiques. Vous l’avez vu plus haut avec les fruits et légumes mais ce n’est pas tout ! Voyez plutôt celles qui suivent : « Raoul a acheté une montre dernier cri pour seulement 100 €. Il pensait faire une affaire mais le vendeur l’a roulé dans la farine ! Ce n’est pas une montre authentique ». Raoul s’est fait avoir ! Qu’il est naïf… « Rouler quelqu’un dans la farine » signifie « tromper quelqu’un », « ruser ». Ça viendrait de l’expression « rouler » qui veut dire la même chose mais on y a ajouté un peu de farine. Une fois de plus, il faut faire preuve d’imagination pour comprendre cette expression. Que se passe-t-il quand vous laissez une casserole de lait sur le feu ? Inévitablement, le lait déborde très rapidement. Il en va de même avec une personne soupe au lait. La colère ou les émotions montent très vite. Autrement dit, il s’agit d’une personne susceptible, qui s’emporte facilement. « Bruno a encore pleuré quand je lui ai dit d’arriver à l’heure. Qu’est-ce qu’il est soupe au lait ! ». « Allez, on y va ! On a du pain sur la planche » veut dire : « Allez, on a du travail ! ». Pourtant cette expression n’a pas toujours eu ce sens là. À la fin du 19e siècle, on comprenait : « Ne pas manquer de nourriture ». À cette époque, pour nourrir leur famille, les paysans cuisinaient leur propre pain qui était leur alimentation principale. Quand plusieurs pains étaient cuits, on les alignait sur une planche, et effectivement : il y avait du plain sur la planche. « Oui Sylvie, le serveur t’a apporté une eau gazeuse au lieu d’une eau plate mais n’en fait pas tout un fromage ! ». Ce n’est pas la peine de s’énerver contre ce pauvre serveur étourdi mais Sylvie aime la complication. L’origine de cette expression vient du fait que le lait est un ingrédient simple et que le transformer en fromage est un procédé complexe. « Cum grano salis ». Cette expression latine signifie « avec un grain de sel » et serait à l’origine de « mettre son grain de sel ». Le mot « sel » en latin fait aussi référence à l’esprit, la plaisanterie. On l’a donc associé à lorsque quelqu’un s’immisce dans les affaires des autres sans y avoir été invité. « Sandra est venue mettre son grain de sel quand je parlais avec le directeur. Ça ne la regarde pas ! ». Bon, il n’y a pas que la nourriture dans la vie ! Il y a aussi les animaux. Les Français sont de grands amis des animaux, il n’y a qu’à voir le nombre de chiens dans les rues de Paris. Mais pas que ! En France on aime tous les animaux et ça se ressent dans nos expressions idiomatiques. « Non Clémentine, je ne sais pas ce qui est jaune et qui attend… Je donne ma langue au chat ». Vous non plus vous n’avez pas de réponse à la devinette subtile et complexe de Clémentine ? Alors vous devez donner votre langue au chat, c’est-à-dire avouer votre défaite et demander la réponse à la devinette. Cette expression n’a pas toujours été à l’image du chat. Autrefois on disait : « Jeter sa langue au chien ». On aurait changé de version considérant le chat comme gardien des secrets dans la littérature. Info ou intox, difficile à prouver. En attendant, je vous épargne le suspens : c’est Jonathan qui est jaune et qui attend. « -Didier, tu me prêtes ta voiture ? Didier aime apparement le sarcasme et les poules. Ici, il n’a aucune intention de prêter sa voiture à qui que ce soit. « Quand les poules auront des dents » veut dire tout simplement « jamais », puisque les poules n’auront jamais de dents. Ou du moins pas de sitôt. « Je me suis assis sur mon pied, maintenant j’ai des fourmis dans les jambes. Je ne peux plus marcher ». Vous connaissez sûrement cette sensation très désagréable quand la circulation du sang a été coupée et reprend son chemin normal. Ça ne vous fait pas penser à de petites fourmis qui vous chatouillent ? « Yann est un peu triste : son rendez-vous Tinder lui a posé un lapin ». Pauvre Yann ! Son date ne lui a pas offert de lapin en peluche, ça aurait été plus sympa d’ailleurs… Elle n’est juste pas venue à leur rendez-vous et ne l’a pas prévenu. Pourquoi choisir un petit lapin si mignon pour cette expression plutôt triste ? Ça remonte à la fin du 19e siècle quand les hommes « ne payaient pas les faveurs » des filles de joie. Cette expression a donc bien évolué aujourd’hui. Le cafard n’est pas l’insecte préféré de tous. On peut même affirmer sans trop s’avancer qu’il est plutôt méprisé. C’est donc sans surprise que le sens de cette expression n’a rien de joyeux. Si vous avez le cafard, c’est que vous êtes déprimé. « Il pleut et il fait froid. Je n’ai envie de rien aujourd’hui, j’ai le cafard ». Ça marche aussi avec le bourdon d’ailleurs : « J’ai le bourdon ». Son origine vient du mot arabe « kafir » qui désigne une personne peu croyante. Les parties du corps sont elles aussi souvent utilisées dans les expressions idiomatiques. Vous en connaissez déjà quelques-unes ? Allez, on vous donne un coup de main, ou un coup de pouce (un peu d’aide) avec les expressions suivantes : On va vous demander de visualiser une image qui n’est pas des plus glamour mais c’est pour les langues alors on y va ! Si vous faites quelque chose avec les doigts dans le nez, donc sans les mains, ça veut dire que c’est… facile ! Et voilà vous avez compris tout le mystère qui se cache derrière cette expression. « Moi, je peux faire une quiche lorraine les doigts dans le nez ! ». D’accord Olivia, mais si tu pouvais éviter, ça serait sympa. Rien à voir avec l’hiver ici. D’ailleurs peut-on vraiment ressentir la température extérieure avec les yeux ? C’est un autre débat. « Ne pas avoir froid aux yeux » signifie « ne pas avoir peur », « être courageux ». « Luc n’a pas froid aux yeux, il fait du canyoning tous les week-ends ». Pour comprendre l’origine de cette expression, il faut remonter au 16e siècle, quand « avoir froid » s’associait à différentes parties du corps. « Avoir froid aux dents » par exemple, signifiait « avoir faim ». « J’en ai plein le dos de mon voisin qui fait la fête tous les jours jusqu’à 2h du matin ! ». Vous l’avez bien compris : « J’en ai marre de mon voisin, je suis excédé ». À l’origine, cette expression ne faisait pas référence à cette partie du corps, mais à une partie légèrement plus bas. On disait et certains disent toujours : « J’en ai plein le cul ». Cependant, on a décidé d’utiliser le dos pour être moins vulgaire. Le bras est une partie du corps qui représente la force, la puissance. On trouve plusieurs expressions comme « un bras de fer », « le bras de la justice », etc… « Avoir le bras long » fait donc référence à l’influence, au pouvoir d’une personne. « Liliane a obtenu une promotion car elle a le bras long. Elle a beaucoup de contacts dans l’entreprise ». Pour avoir plus d’explications sur cette expression, écoutez ce podcast de Français authentique. « Marion me casse les pieds, je ne la supporte plus ! ». Et voilà, Marion semble être quelqu’un qui nous tape sur les nerfs, elle nous ennuie fortement ! Bref, elle nous casse les pieds. C’est quand même mieux d’utiliser une expression imagée pour lui faire comprendre. « Casser » est d’ailleurs employé avec les oreilles : « casser les oreilles » rejoint la même idée. Si « cette musique me casse les oreilles », c’est que je ne la supporte pas. En France, on voit la vie en rose, c’est bien connu. Mais ce n’est pas tout ! Les Français aiment mettre de la couleur dans leur vie et dans leur langue avec des expressions idiomatiques originales. Positives ou négatives, voici une belle palette de couleurs à découvrir. « Je n’ai plus un radis ! Je suis dans le rouge ! ». Si vous avez bien suivi, quand on n’a plus un radis, c’est qu’on n’a plus d’argent. Mais alors quel est le rapport avec la couleur rouge me direz-vous ? Eh bien cette couleur plutôt alarmante nous indique qu’il y a un problème avec notre compte en banque. Si votre compte est dans le rouge, vous êtes débiteur et ce n’est pas très bon signe. « J’ai prêté ma voiture à mon frère et il n’a pas payé le parking. J’ai reçu une amende, j’étais vert de rage ! ». Autrement dit, j’étais furieux ! Vous comprenez le mot rage, qui est assez logique dans cet exemple, mais pourquoi vert ? Il semblerait que le vert soit la couleur de la colère. Comprenez « cholera » le mot latin qui a donné « colère » qui signifiait « excès de bile ». Bon, tout ça n’est pas très ragoûtant mais la couleur de la bile est bien verte. Et voilà, vous savez tout ! Promis, cette fois on ne va pas parler des couleurs des liquides de notre corps. Néanmoins, le bleu de cette expression vient bien du résultat physique que la peur entraîne. Certaines personnes, victimes d’une très grande frayeur, auraient la respiration qui se bloque. Le manque d’oxygène entraîne donc cette couleur bleue. « Stéphane m’a fait une peur bleue quand il s’est caché dans mon appartement pour me surprendre ! ». Encore une fois, la science et les langues vont de paire pour nous donner de magnifiques expressions colorées. Cette fois, c’est le foie qui est en jeu. Vous le savez peut-être, quand on est malade du foie, notre teint vire un peu au jaune. L’expression « rire jaune » viendrait donc de patients atteint du foie qui s’efforçaient à sourire malgré leur condition. Par conséquent, quand on rit jaune, on ne rit pas de bon coeur. « Camille a rit jaune quand je lui ai dit que ses nouvelles chaussures étaient moches. Mais je pense qu’elle n’a pas apprécié. ». « J’ai travaillé au noir cet été pour ne pas payer d’impôts ». Quand on travaille au noir, on ne déclare pas ses heures travaillées, ce qui n’est pas légal aux yeux de la loi. La couleur noire vient du Moyen-âge cette fois. À l’époque, il n’était pas permis de travailler après la nuit tombée. Le noir fait donc référence à l’obscurité, et on garde ce sens d’illégalité. On passe à un autre niveau d’expressions idiomatiques : les expressions régionales. La France est un pays très riche linguistiquement. La langue officielle y est bien sûr le français mais les langues régionales apportent également une culture fascinante à l’hexagone. En bonne picarde que je suis, je ne pouvais que classer cette expression en première position. Si vous avez vu le film « Bienvenue chez les ch’tis », vous avez observé l’incompréhension des non-nordistes quand vient l’heure du « on se dit quoi » ou « je vous dis quoi ». Ça marche à toutes les personnes, c’est magnifique ! Ici, « quoi » n’est pas une question mais plutôt « ce qu’il en est ». En d’autres termes, « on se tient au courant ». Quand un ami vous propose d’aller au cinéma la semaine prochaine, vous pourrez répondre : « D’accord, on se dit quoi ! » et vous établirez où et quand plus tard. Source : YouTube Mais que peut bien vouloir dire cette expression ? Si vous n’êtes pas du sud de la France, vous ne l’avez peut-être jamais entendue. Connaître le sens du verbe « péguer », de l’ancien occitan « pegar » vous aidera sûrement : ce dernier signifie « coller » avec un sens un peu poisseux. Tout naturellement donc, quand votre enfant fait du travail manuel avec de la colle liquide et des paillettes, il viendra vers vous tel un sapin de noël en disant : « Ça pègue ! ». Alors que je regardais Pékin Express et sa grande variété régionale de candidats, 2 participants toulousain ont lancé un : « C’est le pompon sur la Garonne ! ». On connaît tous l’expression « C’est le pompon » (synonyme de « il ne manquait plus que ça), mais pourquoi sur la Garonne ? Cela vient d’une visite de Napoléon à Toulouse. Alors qu’il inaugurait un pont qui traversait la Garonne, le vent a emporté le pompon de son chapeau pour le déposer sur le fleuve. C’est ainsi que les toulousains ont adapté le « C’est le pompon ! » à une version locale. On revient dans le nord avec une expression qui vous facilitera la vie. Pourquoi faire difficile quand on peut faire simple ? Oui, normalement c’est l’inverse mais cette fois, les nordistes ont LA solution ! Au lieu de dire « se prendre les pieds dans quelque chose », qui est plutôt long, on vous propose « s’empierger ». « Je me suis empiergé dans tes chaussures qui traînent dans le salon ! Va les ranger ! ». Vous êtes peut-être familier avec cette expression si vous avez passé un peu de temps dans le sud. « Être fada », c’est être fou ou niais. Son origine vient du provençal qui veut dire « touché par les fées ». Comprenez ici quelqu’un qui a la tête dans les nuages, qui regarde le monde comme un enfant. Aujourd’hui ce mot a donc évolué vers un sens négatif : quelqu’un d’idiot, de fou. Les marseillais l’utilisent beaucoup, même au sens de « fan ». Ils diront qu’ils sont « fadas de l’OM » par exemple. Pour plus d’expressions du sud, regardez la vidéo ci-dessous. Source : YouTube Si vous avez aimé cet article sur les expressions idiomatiques, vous aimerez aussi :Quelles sont les meilleures expressions idiomatiques ?
Les fruits
Pour des prunes
Avoir la banane / la pêche
Être rouge comme une tomate
Ramener sa fraise
Tomber dans les pommes
Les légumes
Ne pas avoir un radis
Raconter des salades
Mettre du beurre dans les épinards
C’est la fin des haricots
Appuyer sur le champignon
La nourriture
Rouler quelqu’un dans la farine
Être soupe au lait
Avoir du pain sur la planche
En faire tout un fromage
Mettre son grain de sel
Les animaux
Donner sa langue au chat
Quand les poules auront des dents
-Bien sûr, quand les poules auront des dents ! ».Avoir des fourmis dans les jambes
Poser un lapin
Avoir le cafard
Les parties du corps
Les doigts dans le nez
Ne pas avoir froid aux yeux
En avoir plein le dos
Avoir le bras long
Casser les pieds de quelqu’un
Les couleurs
Être dans le rouge
Être vert de rage
Avoir une peur bleue
Rire jaune
Travailler au noir
Quelques expressions régionales
On se dit quoi !
Ça pègue
C’est le pompon sur la garonne
S’empierger
Être fada
Pour aller plus loin
J’ai trouvé l’article très intéressant et util. Merci
Avec plaisir 😊
Très bon apprentissage !
Samuel W